Varey - 7 août 1325

 

 
 

 

Les opérations navales de la Guerre de Cent ans

 

 

 

 

 

 

 

"Malgré les possibilités d'une victoire rapide que lui offre l'effet de surprise, Guigues ne se lance pas dans une peu glorieuse attaque de campement mais juge plus chevaleresque d'offrir à son adversaire un combat loyal. Le dauphin prend tout d'abord le temps de ranger son armée suivant un schéma élaboré lors d'un conseil de guerre qui dût se tenir à Crémieu. Il organise son ost en trois « batailles » sous les ordres des principaux chefs de guerre qui l'accompagnent, suivant un plan précis respectueux de l'étiquette de chacun. Il confie l'avant-garde à Raymond des Baux et au Grand Chanoine : les mercenaires gascons auront ainsi à supporter le premier choc, mais ne sont-ils pas généreusement payés pour mourir ? Le dauphin prend lui-même la tête du corps central. Les chroniqueurs assurent qu’il prend part à cette bataille. Ses proches ont-ils vraiment laissé un jeune dauphin de 16 ans conduire la bataille et se jeter dans la mêlée ? Il offre les deux ailes à ses alliés, Amédée et Hugues de Genève et le troisième corps à Albert II de Sassenage. Enfin, Aymar de Poitiers reçoit le commandement de l'arrière-garde. Cette formation de combat de chevaliers n'a rien d'original puisque les armées françaises du début de la guerre de Cent Ans utilisent pour leur malheur, cette organisation sur trois lignes : la première cherchant à percer la ligne adverse, la seconde à exploiter la percée et la troisième à poursuivre l’ennemi débandé."

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